Peut-être trop de ecchi
Je n'ai pas bien envie de me répéter. L'essentiel est dit dans ma critique faite sur l'anime du même titre. Par conséquent, je vous invite à la lire. Ici je vais simplement rajouter deux trois...
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le 13 janv. 2011
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Highschool of the Dead, né en 2007 de l’imagination (ou des rêves les plus fous) de Daisuke Satô et Shôji Satô, c’est un manga qui mélange allègrement apocalypse zombie et érotisme exacerbé. Une série qui se dévore comme un film d’action hollywoodien avec trop de pop-corn : spectaculaire, un peu indigeste, mais difficile à lâcher.
Le scénario ? Un groupe de lycéens tente de survivre à une invasion zombie tout en jonglant avec leurs propres drames personnels et un inexplicable besoin de s’exhiber en plein chaos. Le mélange fonctionne par moments, avec des scènes d’action frénétiques et des dilemmes moraux intéressants. Mais le tout est souvent interrompu par des angles de caméra qui semblent plus intéressés par les courbes des personnages que par leur lutte pour la survie.
Les personnages, bien que charismatiques, sont des clichés ambulants. Takashi, le héros un peu paumé mais débrouillard, Rei, la fille forte (en tout cas quand son uniforme le permet), Saeko, l’experte en kendo mystérieuse et sexy… chacun joue son rôle à la perfection, mais aucun ne transcende son archétype. Ajoutez à cela une prof plantureuse en talons aiguilles au milieu de l’apocalypse, et vous obtenez une équipe aussi improbable qu’inoubliable.
Côté dessin, Shôji Satô livre une prestation impressionnante. Les zombies sont hideux et menaçants, les scènes d’action explosent dans tous les sens, et les plans sont d’une précision presque chirurgicale – parfois un peu trop chirurgicale quand il s’agit de cadrer des plans suggestifs. Si vous cherchez des combats sanglants et des décors apocalyptiques bien rendus, vous serez servi. Si vous espérez un minimum de subtilité, préparez-vous à lever les yeux au ciel régulièrement.
L’un des aspects les plus déroutants de Highschool of the Dead, c’est son équilibre précaire entre l’horreur et le fanservice. L’invasion zombie pourrait être le point central, mais elle est souvent éclipsée par des ralentis dignes de Matrix, mettant en avant des sous-entendus visuels plus que les enjeux narratifs. Résultat : difficile de prendre la série totalement au sérieux, mais c’est peut-être aussi ce qui fait son charme.
En résumé, Highschool of the Dead est un manga qui embrasse son identité sans complexes. Si vous cherchez une apocalypse zombie sérieuse et immersive, vous risquez d’être un peu déconcerté. Mais si vous êtes là pour des combats sanglants, des personnages caricaturaux mais fun, et une bonne dose de second degré, vous aurez de quoi vous divertir. Une série à lire avec un sourire coupable et une tolérance pour l’excès.
Créée
le 11 déc. 2024
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