Eric Powell est le genre de type assez barré pour réussir à créer un univers délirant et cohérent d’héroic fantasy mélangé à une ambiance glauque du Sud profond des Etats-Unis fin XIXème siècle. Comme cela se traduit-il ? Des sorcières, un enfant invulnérable à casque à corne, des péquenauds dont les flingues ont été remplacé par des épées, un héro brandissant le hachoir du diable (et pourquoi pas?), des animaux à dents de sabre et des princesses à sauver – mais oubliez les princesses à robes longues, celles que vous croiserez ici n’attendent déinitivement pas leur prince pour être sauvées. Car cet ouvrage n’a rien de charmant au sens mielleux et culcul du terme. M. Powell dont l’univers dark et glauque a montré bien des atouts dans sa série The Goon continue ici à jouer entre horreur et pulp. On retrouve dans Hillbilly des connivences évidentes avec The Goon : un héro sombre au cœur tendre, justicier de l’obscur, une acolyte des plus atypiques, des méchants sortis tout droit des enfers, des malédictions pugnaces, et même certains personnages morts vivants tout droit sortis de sa première série.
Une histoire qu’on a plaisir a découvrir tant par le scénario que par les dessins à couper le souffle.
Merci M. Powell pour votre imagination et par votre capacité hors paire pour la partager et nous faire frisonner de plaisir.