Lâcheté et mensonges
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Si le premier tome de Big Foot m'avait charmé et passionné par son humour décalé, très "brautiganien", de fait, on passe vraiment aux choses sérieuses avec ce second, qui se révèle complexe, fascinant, voire bouleversant dans ses toutes dernières pages. Sans trahir les codes éternels du western (duels au pistolet et tout le tintouin), mais en les distordant et les enrichissant de multiples déviations "post-modernes", Dumontheuil nous propose au final une lecture "psychanalytique" terrible des rapports filiaux comme des passions amoureuses (… et sexuelles bien sûr). Tour à tour parodie subtile, thriller efficace et parabole cruelle, "Holly Dolly" nous emporte en riant dans un galop effréné au fond de notre inconscient le plus noir, sans pour autant négliger de pointer ce qui a fait l'essence d'une nation "composite" comme les Etats-Unis, le mélange et l'affrontement violent des races et des cultures. Avouons-le, on n'en attendait pas tant de "Big Foot" ! [Critique écrite en 2010]
Créée
le 19 sept. 2014
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