Je suis tombé sur ce tome en librairie, je l'ai donc lu ; j'espérais lire le 36 aussi, mais il n'y en avait pas.
Je vous avoue que les 34 précédents tomes, si j'en avais lu une bonne partie au format papier quand j'étais ado, c'est sur mon ordi que je les ai relus récemment. Et en feuilletant ce tome en librairie je me suis quand même rendu compte qu'il est difficile de juger la qualité d'un manga téléchargé, plus que pour une BD ; en effet, le manga, j'ai tendance à en agrandir un peu trop les pages, du coup les petits défauts graphiques sont mis sous la loupe... et je me montre donc sévère. Car il faut bien le dire, les défauts visuels qui m'ont dérangé précédemment, je ne les ai pas trop ressentis ici, en petit format.
Bon, le découpage reste peu intéressant, très répétitif et parfois un peu en mode automatique (on peut presque deviner comment ce sera découpé à partir du moment où on sait ce que ça va raconter. Mais pour le reste, l'encrage fonctionne, le bestiaire est sympa (quoique trop fantaisiste). Mais il y a trop de vignettes sans décors aussi, et c'est lassant de juste voir des têtes qui parlent. Surtout que le texte prend beaucoup de place.
Ben, oui c'est là le problème, c'est toujours aussi bavards. C'est bien que l'auteur fasse preuve de tant d'ingéniosité pour exploiter son concept de nen autrement que dans des bagarres classiques, n'empêche que c'est chiant de devoir retenir toutes les règles, surtout que l'auteur en ajoute davantage à chaque fois qu'on en reparle. Et puis il reste ce procédé qui m'avait déjà agacé par le passé : c'est seulement après qu'il se soit passé un truc qu'un personnage va nous expliquer, longuement, ce qu'il s'est passé en réalité. C'est un peu facile, parce que l'auteur peut faire tout et n'importe quoi au final (même s'il reste logique au final). Les personnages sont trop nombreux et c'est un peu le bordel pour tout suivre... c'est un peu con de faire ça, parce qu'au final, si on fait abstraction des nombreux dialogues, on finit toujours par comprendre ce qu'il se passe (un tel est mort, un tel a gagné) ; le développement est donc un peu lourd, et puis c'est si particulier qu'on se sent un peu obligé de relire d'anciens tomes vite fait pour être sûr de bien comprendre où on en est.
Bref, c'est un peu chiant.