L'essai bande dessinée militant de déconstruction est l'inhabituelle forme d'expression que choisit Liv Strömquist dans ses ouvrages.
À quoi correspond mon 8/10 ? À mon degré d'adhésion aux thèses présentées ? Au niveau de mon appréciation de la manière dont elles le sont ? Un peu des deux sûrement, toujours est-il qu'une simple note semble particulièrement insuffisante ici et voilà donc une critique pour l'accompagner.
Ayant lu avant Les sentiments du prince Charles, je n'ai pas été dépaysé. Ici aussi, sous une légèreté apparente dans le dessin comme dans le ton, sont abordés des questions féministes de premier ordre qui se posent à notre société et à nos individualités.
Descendant de leur piédestal les grands hommes de tout poil, artiste, dictateur ou producteur, la féministe nous montre la bassesse qu'ils ont pu faire subir à « leur(s) » femme(s).
Du grain à moudre pour les ouverts d'esprit, une source d'arguments et d'éléments bibliographiques pour les convaincus, un cauchemar pour les réactionnaires en la matière. Dans tous les cas, la lecture d'I'm Every Woman et plus généralement de Strömquist ne laisse pas indifférent, fait réagir, réfléchir et discuter.