Le tome 3 de Ikigami continue de nous relater l'histoire de deux personnes ayant reçu le papier fatidique, leur annonçant qu'ils n'ont plus que 24h à vivre. L'histoire se penche ici sur le fils d'une politicienne et sur un grand frère veillant sur sa petite sœur aveugle.


C'est surtout la première histoire qui m'a intéressé. Nous montrer l'univers d'Ikigami depuis le point de vue d'une famille de politiciens est assez intéréssant. On comprends donc que l’intrigue se déroule dans un pays à mi chemin entre dictature et démocratie, une idée assez bien amené, mais qui se développera dans les tomes à venir. On suit l'histoire d'un jeune homme, qui a été mis de côté par sa mère ayant préféré privilégier sa carrière. La mère en question est une fervente partisane de la Loi de Prospérité Nationale, et joue sur cette argument pour se faire élire au prochaines élections. Ainsi, lorsque son fils reçoit l'Ikigami, elle voit là un tremplin vers la présidence. C'est toute cette relation Mère-Fils qui rend ces 3 chapitres très touchants et forts émotionnellement, en plus de dévoiler tout un aspect de l'univers qui avait été peu exploré jusque là. C'est aussi l'occasion d'observer un autre type de familles, celles ou recevoir l'Ikigami n'est pas une punition mais une fierté, car cela signifie mourir pour la nation.


Fujimoto quant à lui, se pose de plus en plus de questions sur son rôle au sein de la société et surtout au sujet de la loi de Prospérité Nationale. Il commencera alors à sympathiser avec Nanako Kubo, la psychologue rencontré lors du tome 2. C'est la qu'intervient la seconde histoire de ce tome, mettant un scène un jeune homme qui fera tout pour cacher à sa petite sœur aveugle qu'il a reçu l'Ikigami. Bien que ce soit l'histoire la moins intéressante parmi les 6 narrés jusque la, elle a le mérite de donner un rôle majeur à Fujimoto, qui pour la première fois s'investira personnellement dans une de ses livraisons. Une idée plutôt intéressante qui fait, petit à petit, passer le jeune fonctionnaire d'un rôle de bourreau a celui d'accompagnateur dans la mort.

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le 23 août 2016

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