Il s'agit d'une B. D. historique traitant dans une première partie de la révolte des boxers, et dans une seconde de l'influence que cette dernière put avoir sur les élites japonaises, et notamment Kita Ikki, figure traditionnelle du socialisme japonais. Malheureusement Tezuka ne la mena jamais à son terme, car ses éditieurs n'en avaient pas le cran. Du coup, il est difficile de se faire une idée.
Je trouve que contrairement à d'habitude, il n'y a pas une unité très forte. Tezuka noue son histoire autour d'une jeune paysanne chinoise, Sannyang, mais si certains traits de son caractère ne sont pas inintéressants, je trouve qu'elle sert un peu de prétexte à nouer différents fils d'intrigue reliés un peu à la ficelle à rôti. Comme toujours, c'est bien documenté, et il y a énormément de rebondissements, mais ce n'est pas mon Tezuka préféré. Encore une fois, la dernière partie aurait sans doute été une montée dramatique qui aurait donné son sens à l'ensemble. Mais comme elle ne vit jamais le jour, il est difficile de se faire une opinion.