Pulp friction
Le premier opus des tribulations du plus célèbre réparateur d’aspirateur avait fait grand bruit il y a 2 ans. Dire que la suite de cette épopée rocambolesque était attendue tient de l’euphémisme...
le 7 déc. 2020
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Mais si jamais : nous suivons ici Jacques Ramirez, employé modèle et réparateur d'aspirateurs, qui se retrouve propulsé dans un enchaînement de galères mêlant chasse à l'homme et braquage de banque.
Cet Acte 2 reprend là où le précédent tome nous avait laissé et, autant le dire toute de suite, c'est toujours aussi jouissif. Nicolas Petrinomaux nous revient en grande forme et reste sur sa très belle lancée de l'Acte 1. Nous allons de révélation en révélation, le tout dans un magnifique enchaînement de scènes d'actions. Cette enchaînement fait que, lorsque la place est faite aux dialogues, certaines pages peuvent paraître un peu chargée en discussion. Mais ce serait oublier que ces dialogues sont toujours croustillants et, surtout, qu'ils laissent la place à quelques doubles pages tout simplement somptueuses.
Rarement une BD ne s'est autant rapprochée de l'expérience cinématographique. Un peu de Guy Ritchie, pas mal de Tarantino et de Rodriguez. C'est tout simplement un régal pour les yeux.
Et je ne parle que du fond. Sur la forme on a un auteur qui nous livre presque 200 pages de BD deux ans à peine après le premier tome (!!!), on a des bandes annonces vidéos, un résumé vidéo, des pubs insolites, des faux articles et... pardon ? Une musique composée rien que pour cette BD ? Comme ils disent là-bas : "Shut up, and take my money !"
En bref, si comme moi vous êtes plutôt comics et trouvez la BD francobelge parfois un peu trop lisse, cette BD là pourrait bien vous amener à penser que, finalement, les comics c'est peut-être un peu fade.
Sur ce, je vous laisse et m'en vais m'enfiler un bon Maxi Bidosch Ultrachiz 860.
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Créée
le 3 déc. 2020
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