Seconde immersion dans l'univers de Reiser pour ma part, et ce sont les mêmes défauts qui ressurgissent. Ce type me fait un peu penser à ceux qui racontent des blagues et qui bident systématiquement parce qu'ils sont les seuls à les trouver drôles. Son style graphique est toujours aussi catastrophique, en adéquation avec un humour qui se veut tellement noir / second degré qu'il en devient totalement pince-sans-rire et ne fonctionne jamais (du moins sur moi). "Sans rire", pas de doute, c'est bien l'expression qui convient. Pas le moindre petit sourire même. Reiser, en fin de compte, c'est un peu le Dieudonné de la BD.