Ce 55ème tome m'a surpris à cause d'une révélation inattendue. Hélas, à part ça l'histoire n'est jamais qu'un condensé de déjà vu dans les albums précédents. De même que l'album, finalement, ne présente que peu d'enjeux et que la dite révélation sert de deus ex machina aux seuls obstacles de l'histoire. Néanmoins il reste quelques gags amusants et, comme d'habitude, l'album se laisse lire.
Graphiquement, y a pas mal d'erreurs dans cet album où les proportions de héros changent au fil des angles de vue. Le découpage diffère légèrement des précédents albums par l'inclusion de vignettes de grandes tailles. Hélas, en contre partie, Lambil qui éprouve beaucoup de difficulté à mettre en scène des scènes bavardent, abuse énormément des plans 'vue sur un animal pendant que les personnages causent' (l'album est très bavard) et le pire c'est que ces animaux ne sont pas toujours réussis.
Bref, un album qui, au-delà de sa surprenante révélation, manque d'un scénario solide et dont le dessin comporte plus de ratés que dans les précédents tomes ; néanmoins ça reste divertissant.