Il est toujours difficile de relancer une machine qui a atteint ses objectifs. Injustice avait un début et une fin très cadrés par le jeu vidéo, donc son comics n'avait pas pour but de laisser de portes ouvertes pour la suite.
On repart donc sur un Batman qui cherche à reconstruire le monde, entouré de sa lieutenant fidèle Harley la dingue dans son repaire la Quiver. Mais évidement, comme on reste dans du comics ultra mainstream, il faut proposer une menace d'envergure. La ligue des assassins sort donc de terre, portée par un mystérieux Batman (et je suis sérieux car j'ignore totalement qui se cache sous le masque).
Le pitch central est donc très faible mais le développement logique et respectueux des personnages d'Injustice premier du nom remonte le niveau général. Que ce soit les face à face tendus entre Batman et Superman, le sort de Damian Wayne ou encore le retour du couple le plus réussi de cet univers, on prend plaisir à voir l'aventure se poursuivre.
Enfin, le dernier chapitre propose de se concentrer sur l'introduction d'un perso sur lequel le jeu vidéo avait axé sa promotion. Le grand S revient donc dans la danse et je sens que cette version va me plaire.