Il est si simple de tenir acquise une chose si essentielle à notre bien être.

Plus qu’un nouveau départ, on sent ici qu’on a à faire à un tome de transition. Il n’y a pas vraiment d’intrigue central ou de nouvelles bases, on retrouve simplement Diana dans son ton nouveau rôle où elle doit concilier son statut au sein de la Ligue de Justice, mais également ceux obtenus dans à la fin de l’arc précédent, à savoir Reine des Amazones et Déesse de la Guerre. Et aussi incroyable qu’elle soit, on sent une Diana en proie au doute, tiraillée de toute part qui chercher encore à trouver comment s’en sortir. En soit, cet aspect est vraiment très bien rendu et très intéressant, cependant c’est fait au détriment d’une réelle intrigue de fond sur laquelle porter. C’est dommage.

Concernant les dessins, on effectue un changement radical qui se rapproche plus des autres albums (notamment Justice League), mais aussi de l’aspect visuel de New 52. Pas vraiment d’avis dessus en soit : j’aimais bien les anciens de par la façon dont ils s’écartaient du reste justement, comme créant un univers à part et unique ; mais j’ai également toujours aimé ceux-ci.

Bref, un premier tome aux idées intéressantes mais qui a du mal à vraiment développer et transcender le tout. À voir comment ça va se goupiller par la suite.