juillet 2007:
De prime abord, j'ai été rebuté par la forme trop proche du dessin d'Hugo Pratt et puis surtout par un ton qui m'a paru ridicule, voire grotesque.
Mais progressivement, la familiarité prattienne du trait devient acceptable et l'histoire apparaît de plus en plus ironique et résolument auto-critique.
L'humour vient dé-serrer l'étreinte du fantastique et désamorce la gravité du mystique qui aurait plombé l'histoire sinon. Au final, on se retrouve avec un récit mythologique drôle et poétique, une aventure un peu trop statique il est vrai, avec des personnages peu animés mais dont la charge humoristique allège bien des situations et donne une sorte de dynamique salutaire.