Iron Fist: The Living Weapon (2014 - 2015) par floflow

Cette critique est écrite numéro par numéro (excepté le #7) .
Ma note, pour chaque numéro :


1 : 8


2 : 8


3 : 8


4 : 8


5 : 7


6 : 7


7 : 7


8 : 7


9 : 7


10 : 7


1 : Un lancement de série plutôt attendu en ce qui me concerne, puisque la preview laisser penser qu'on aurait un titre visuellement excellent, et l'idée qu'un seul type s'occupe de dessin/scénar/couleur me plaisait. Bref, Iron Fist revient, et c'est déjà dans un titre graphiquement marquant, chaque page est vraiment bien pensé, avec des effets très intéressants et une narration qui fonctionne également très bien. Le début de ce run est tourné reader friendly et nous introduit au personnage de Danny Rand, bien plus sombre que lors du run de Fraction et Brubaker (dont j'avais lu le premier 100% en VF) . Côté intrigue, c'est un #1, c'est donc introductif, mais ça donne plus qu'envie de lire la suite, surtout si les prochains numéros sont gratifiés de bonnes bagarres comme celle que l'on voit ici, qui bien entendu pète la classe. N'oublions pas les intelligents jeux de couleurs, tout en lien avec la narration. Bref, un titre vraiment très bon, et il me tarde de lire la suite.


2 : « Revenge is a weapon that cut both ways. » . C'est ce titre de chapitre mega classe que l'on peut voir sur la cover d'Iron Fist : The Living Weapon , l'un des meilleurs comics lancé à l'occasion d'All-New Marvel Now. Ce second numéro suit direct le premier, on y retrouve donc Danny Rand, aka, Iron Fist, le super-héros qui fait du kung-fu, qui après s'être fait attaqué dans le premier numéro de la série, décide de retourner à K'unLun. Et K'unLun, justement, nous est réellement présenté pour la première fois dans cette série ; c'est l'occasion de retrouver Devos et sa famille, et un mystérieux personnage qui arrive. Le passage est vraiment cool à lire puisqu'il présente bien l'univers de K'unLun. Le numéro passe également par la case flash-back, qui continue donc celui commencé dans le premier numéro. La tonalité générale de la série est pour l'instant toujours sombre, mais c'est vraiment bien fait, pas du sombre « gratuit » ; cela est en plus bien rendu par les monologues intérieurs vraiment super classes, toujours en parfaite adéquation avec la mise en page, puisque Kaare Andrews s'occupe à lui seul de tout sur la série. Son dessin est vraiment très bon, il a un trait assez gras accompagné de quelques aplats noirs qui définissent bien l'ambiance sombre de la série, et en plus, sa narration est vraiment bien fichue, notamment en ce qui concerne les séquences d'actions, vraiment très classes à chaque fois. La colorisation est elle, également très bonne (et toujours assurée par Kaare Andrews) , avec des styles un peu différents en ce qui concerne les flash-backs. En bref, si la série maintient son niveau de qualité, et que Kaare Andrews arrive toujours à tout faire seul pendant longtemps, on risque d'avoir une série véritablement passionnante à lire !


3 : J'ai moins réussi à rentrer dans ce numéro que dans les précédents, mais ce n'en est pas moins bon pour autant ! On retrouve don Iron Fist à K'un Lun, où tout le monde semble s'être fait massacrer par le mystérieux mec du numéro 2 qui se ramenait en hélicoptère. D'un autre côté, on retrouve aussi Devos, à la recherche de la fille dont j'ai oublié le nom qui demandait à Danny Rand de revenir à K'un Lun dans le premier numéro de la série. Cette dernière est d'ailleurs accompagné de Brenda, la fille qui se tapait Iron Fist dans le premier numéro et qui semble commencer à s'intégrer dans le casting de la série. En tout cas, c'est pas le numéro le plus rapide du monde, dans ce qui est de faire avancer l'intrigue ; certes, des trucs se passent, on a pas mal scènes d'enfances, toujours assez sympa, et dont Kaare Andrews se sert pour appuyer le côté colérique de son Iron Fist, ce qui peut un peu freiner l'intrigue, qui est pourtant sympathique à suivre, mais dont je pense, on se délectera plus quand ça sortira en 100% (espérons) en VF, avec 6-7 numéros d'affilés à se mettre sous la dent. Mais sinon, c'est pas inintéressant du tout, la relation qu'entretient Iron Fist avec le monde de K'un Lun est franchement bien développée et intéressante, même si, au vu du cliff de fin aussi alléchant pour la suite soit-il, on ne sait pas non plus réellement où ça va pour l'instant, mais on a quand même très envie de connaître la suite. C'est évidemment sur la partie graphique de la série que Kaare Andrews a l'occasion de briller : c'est vraiment super bon, la colorisation est bonne, les scènes de bastons sont dynamiques et bien découpées, il y a des petits aplats noirs très cools un peu partout, et on sent une l'inspiration de Frank Miller dans certains passages, notamment en ce qui concerne la tonalité sombre du récit, et aussi parfois dans certaines monologues, et dans l'aspect cinématographique que ça peut prendre par moment. Bref, c'est en tout cas une très bonne série, même si ce numéro m'a moins emballé que les deux précédents, on a quand même très envie de voir la suite, surtout si c'est toujours aussi beau. Par contre, quoique vous voyez sur les couvertures, ne vous attendez pas à voir Iron Fist avec son masque, on ne le voit jamais depuis le début de la série.


4 : Petit numéro de pause du côté d'Iron Fist ; Kaare Andrews choisi de revenir sur la nuit qui précède la grosse baston du numéro 1, et cela permet donc de plus mettre en avant la journaliste Brenda que l'auteur essaie de nous imposer comme l'un des personnages principaux de son run. Du coup, cela permet des petits moments d'introspection assez intéressants, et c'est loin d'être mauvais. Bon, l'intrigue n'avance quasiment pas, mais la discussion entre les 2 personnages et le passage qui arrive juste après sont pas mal écrits du tout, et c'est déjà bien. Bref, un numéro de pause donc, mais vraiment sympa, et réussi. Non, rien à redire sur l'épisode, c'est plaisant à lire, mais maintenant, on a envie de voir ce qui peut se passer par la suite, surtout avec ce délire du père de Danny Rand qui n'était pas mort... Inutile de préciser que les dessins et la mise en page de Kaare Andrews sont toujours réussis, et permettent une lecture assez fluide. Bref, pas grand chose à dire sur ce run ; on a envie de lire la suite, les personnages sont intéressants, et les dessins sont bons. Que demander de plus ?


5 : 5ème numéro d'Iron Fist : Living Weapon, et... Au final, l'histoire n'avance quasiment pas depuis la fin du #3... Ce qui commence à être énervant à lire ; Danny Rand est toujours aux prises avec l'espèce de machine/homme qui a la tronche de son père mai qui ne l'est pas (c'est révélé dans le numéro) , et tout cela est encore bien mystérieux... On ne sait pas vraiment où tout cela se dirige, et ça fonctionne plus ou moins bien. D'abord, les scènes de flash-back sont intéressantes, et plutôt maîtrisée, cela fait d'ailleurs un moment qu'on se dit que Kaare Andrews aime parler de la période pendant laquelle Danny Rand a passé son enfance à K'un Lun, et on se doute que cela aura son importance par la suite. Il y a peut-être également le sort de Brenda et Pei qui peut être intéressant par la suite, même si j'avoue qu'on reste également dans le flou de ce côté-là... En fait, on est quasiment tout le temps dans le flou, et c'est dommage, parce qu'on se demande quelle est la direction que Kaare Andrews a choisi pour son personnage et tout ce qui gravite autour de lui... Bon, on sent bien l'ambiance sombre, mais à part ça... Et évidemment les dessins et la mise en scène des séquences d'action est très réussie, ça reste un plaisir pour les yeux... Bref, pas énormément de truc à retenir sur le dernier numéro d'Iron Fist, qui est une série qui reste cependant très sympathique, au moins pour les énormes qualités visuelles qu'elle possède.


6 : Iron Fist continue tranquillement son chemin de storyline basique de « chute/renaissance » : ce numéro se laisse donc toujours lire, mais j'avoue qu'il ne m'a pas vraiment marqué. En fait, ce qui est énervant, c'est qu'on a l'impression qu'il ne s'est rien passé depuis le début de la série du côté de Danny Rand ! Bon, au moins, les persos secondaires sont biens mis en avant, et restent intéressantes à lire. Il y a aussi Davos qui fait ses trucs dans son coin, c'est toujours très mystérieux de ce côté-là, mais il a le droit à ses moments cools, donc bon. Là où la série n'est pas en reste, c'est au niveau de la mise en scène, notamment des séquences d'action, qui sont vraiment réussies, dynamiques, lisibles, et tout ce qu'on aimerai qu'elles soient dans un comic. Bref, une série qui brille au moins sur le plan graphique, à défaut d'avoir un scénar qui n'avance pas particulièrement plus que ça.


8 : Iron Fist continue sa série dans son coin, sans que personne ne s'en soucie. Et oui, après 2 mois de pauses, la série de Kaare Andrews s'est vite écroulée au niveau des ventes, et au vu de comment la première partie allait dans tous les sens, je ne sais pas si les lecteurs sont tentés d'accorder une seconde chance à la série...


En tout cas, depuis l'épisode 7, on voit bien où le scénariste/dessinateur veut en venir, en écrivant une histoire assez basique de chute/renaissance, sur le personnage. Et la suite reste donc tout aussi sympa à lire ; l'épisode voit Danny Rand arriver en enfer, j'avoue que je ne sais plus trop pourquoi (ça fait longtemps que j'ai lu l'épisode maintenant) , mais tout cela reste très agréable à lire, pas forcément pour le scénar, mais au moins pour tout l'aspect visuel du titre qui est vraiment réussi pour le coup ; on sent que Kaare Andrews a voulu faire référence à Sin City de Miller pour ses délires en noirs et blancs, et cela donne un vrai cachet au numéro, surtout que le tout est assez bien mis en scène, malgré une ou deux cases illisibles.


Bref, un numéro réussi donc, pour une série à mon avis vouée à s'arrêter. Dommage.


10 : 10ème numéro d'Iron Fist, et à deux mois de la fin, Kaare Andrews continue de faire ce qu'il veut, et de nous faire plaisir à coup de double-pages de grosse bagarre entre Danny Rand et son adversaire. C'est sympa, ça se lit vite, et c'est assez beau ; malheureusement, pas sûr que ça reste dans les mémoires vu les faibles ventes du titre chaque mois et son annulation annoncée.

floflow
8
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le 31 mai 2014

Modifiée

le 13 sept. 2014

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