Ce tome aurait pu être bien suite aux qualités scénaristiques du précédent passage de Michelinie sur Iron Man, des personnages secondaires assez bien travailles et avec une relation crédible.
Ici ce n'est pas du tout le cas tout ce que l'on voit c'est un Iron Man seul avec Jim Rhodes du début à la fin, on n'arrive même pas à voir l'amitié qui est censé relié ces deux personnes.
La guerre des armures est censée nous montrer à quel point Tony Stark sombre dans l'illégalité et les actions extrêmes pour mettre fin à un calvaire qu'il a créé, cela est montré, on voit donc ce qu'il perd d'un point de vue professionnel, mais du côté personnel on ne voit pas car il n'y avait rien avant. Ce qui fait que ce héros n'a rien d'humain dans cette oeuvre et qu'on ne peut compatir à sa déchéance...
De plus il aurait été judicieux de clairement nommer le fait que Iron Man/Tony Stark fournit des armes (ici c'est en fait une métaphore de cela), celui-ci aurait du l'assumer et essayer de défendre son point de vue, mais là non, ce sujet est mal traité pas de réflexion à part récupérer toutes les armures (armes) qui sont dans la nature par sa faute. La seule réflexion faite est sur le bienfait que Iron Man (l'amure, l'arme) apporte à ceux qui n'ont pas les moyens d'en avoir une.
Une belle déception scénaristique sur le fond et la forme...
Pour le dessin c'est pas trop mal.
Pour le dernier numéro Bary Windsor Smith nous livre une belle prestation graphique, avec un récit introspectif pas plus intéressant et développé que cela, même si on doit avouer que les métaphores et dialogues sont mordants.