J’ai adoré ce roman graphique avec lequel j’ai eu l’impression d'entendre Clarisse que je “suis “depuis son parcours sur Mini où pour trouver des sponsors elle tourne des clips, pleins d’humour, avec des amis ! Puis son passage en Figaro et son arrivée dans la catégorie Imoca en vue du Vendée Globe 2020 !
Cette BD m’a donné l’occasion d’en apprendre plus sur sa vie d’avant et sa jeunesse, choses qui ne m’intéressent pas particulièrement pour apprécier un athlète ! Même si je savais qu’elle n’avait pas réellement baigné dans le monde maritime avant sa rencontre avec Tanguy.
Sa narration du Vendée Globe est telle que nous avons pu la suivre avec les nouveaux moyens de communication qui sont un plaisir pour les fans mais une certaine contrainte pour les navigateurs, la course aux sponsors ne s’arrête jamais, la communication étant son meilleur support !
Maud Bénézit a su capturer ce qui fait de Clarisse ce qu’elle est : sa gentillesse, sa hargne, sa spontanéité, son professionnalisme, sa capacité à avouer ses peurs et ses doutes, à assumer sa féminité comme mère, un sujet tabou dans le monde marin où, à une époque, la présence d’une femme sur le rôle d’un bateau portait malheur ! Comme celle de lapins d’ailleurs !
Je suis très conte que chance lui soit donnée de courir le prochain Vendée Globe, d’autant plus que ses capacités ne peuvent être mises en doute : elle a été la première femme à l’arrivée et un Imoca n’est pas un 420 !
Un graphisme tout d'ambiance et de sensibilité, en couleurs marines nuancées, qui brosse un portrait pourtant flamboyant et très fidèle ! Bon vent Clacla !
#Jyvaismaisjaipeur #NetGalleyFrance