J.L.A : Justice.


La JLA, pour Justice League of America, licence de l'éditeur DC comics, réunie pour le plus grand bonheur des fans une brochette colorée et impressionnante de ce qui se fait de plus prestigieux dans le domaine des Super héros : Batman et Superman en sont les plus illustres représentants, mais d'autres comme Wonder Woman ou Flash sont aussi de la partie.

Cet ouvrage reprend le principe de cette ligue de justiciers en justaucorps, tout en en confiant l'écriture et le dessin à une équipe déjà éprouvée, et notamment le célèbre Alex Ross à la peinture et au scénario.

Le pitch est le suivant: sur Terre, tous les super vilains, font un même cauchemar, agrégeant visions d'apocalypse et de fin du monde, ou tour à tour les Super défenseurs succombent sans pouvoir sauver la terre et ses habitants.
Le lendemain, les nemesis en puissance se transforment, presque d'une même impulsion sur toute la planète, en défenseurs de la veuve et de l'orphelin, en redresseurs de torts, bref en bienfaiteurs d'une humanité toute étonnée de ce soudain accès de philanthropie

Pour nos hiératiques Super héros, la situation est on ne peut plus simple : il y a forcément anguille sous roche, quels plans diaboliques ces humanistes du dimanche ourdissent-ils derrière ce verni de bienfaiteur de l'humanité. Dès lors les disparitions de super héros commencent !

Le scénario pourra paraître de prime abord des plus simpliste, mais il est amplement suffisant pour maintenir l'once de suspense, nécessaire pour chatouiller la curiosité du lecteur.
Mais l'intérêt principale est autre ; ici c'est surtout la force du graphisme, la maestria de la peinture, et la puissance d'évocation de la mise en page, qui subliment comme rarement les Batman et consorts, les faisant apparaître comme les parangons de l'humanité des êtres véritablement extraordinaires.

Au final cette tétralogie, est certes d'un grand classicisme scénaristiquement parlant, mais ce n'est que peu de chose face à l'émerveillement qui vous prend devant l'expressivité et la force graphique de ce comics.

Cosmoclems
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le 2 déc. 2010

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