JJBA épisode 8: L'homme deux en un et la malédiction familiale

(attention, spoils possible dans cette critique, merci de votre compréhension).

Et bien voilà, Jojolion s'est terminé il y a relativement peu au moment de ces quelques lignes. C'était énorme et je pense même que si c'était la partie finale de jojo(ce qui ne sera pas le cas, car bientôt, nous allons assister à la naissance de la saison 9 "Jojolands") je serais parfaitement satisfait, car je trouve que cette saison pousse les thématiques chères à son auteur encore plus loin que d'habitude dans des retranchements qu'on n’avait pas encore vu dans JJBA, en tout cas pas comme ça.

"Tout commence en 2011, dans la ville de Morioh. Plus de cent ans après les évènements de Steel Ball Run, des murs de pierres sortent du sol, détruisant une petite partie de la ville. Ce jour-là, Yashuo Hirose, une jeune étudiante japonaise, trouve un homme seulement vêtu d'un chapeau de la SBR qui sort des rochers. En regardant davantage, elle découvre qu'il n'a non seulement pas de vêtements, mais qu'en plus, il à quatre testicules. À partir d'ici, elle va aider l'amnésique a la marque étoilée et ce dernier va essayer de comprendre ce qu'il se passe."

Sachez-le, depuis la saison 7, Jojo n'est plus officiellement un Shonen vu qu'il sort sur un magasine qui publie des seinen et de ce fait, on sent qu'Araki tente de raconter de nouvelles choses comme les rapports d'une famille au sein d'une société familiale ou encore sur l'identité, ce que nous sommes réellement et à quel moment nous devenons une autre personne que celle qu'on à toujours étaient. Il y a bien sûr d'autres thématiques, mais on sent qu'on est plus (depuis longtemps, me diriez-vous) sur un manga qui raconte des histoires "simples", ici, c'est clairement le scénario le plus touffu qu'il n'est jamais écrit.

Comme toujours, nous avons à faire a une multitude de personnages avec des looks tous plus créatifs les uns que les autres avec notamment les plus importants personnages de cette saison: la famille Higashikata. Plus importante dans la narration que leurs homologues de la saison 4, cette famille est en plein tourment. En effet depuis Rina Higashikata (la fille de Norisuke/Josuke premier et donc, femme de Johnny Joestar, héros de la précédente saison) une étrange malédiction s'acharne sur ces gens et prends leurs enfants. Pour permettre la prospérité, ils habillent leurs derniers nés en fille jusqu'à un certain âge, ce qui semble stopper la malédiction, du moins, c'est ce qu'ils espèrent.

Ils possèdent aussi une importante entreprise d'exportation de fruits, mais eux comme de mystérieux hommes rocher, une race humanoïde plus vieille que l'humain, ils convoitent le précieux Rokakaka, un fruit magique qui peut soigner n'importe quoi par échange équivalent. Par exemple, si vous n'avez pas de bras et que votre ami oui, vous mangez chacun un morceau du fruit et vous avez le bras de votre ami et vice versa pour d'autres parties du corps ou organe malade.

On peut aussi faire remarquer que le dessinateur s'essaye de parler de sexualité de manière bien plus frontale que d'habitude et n'hésite pas à viré dans le dark quand c'est utile (never forget un certain passage avec un des rôles importants de cette partie).

Bien évidement, Araki oblige, les stands sont tous très marquants et c'est assez incroyable qu'il continue de nous proposer de nouveaux pouvoirs tous plus créatifs les uns que les autres alors que cela fait presque 40 ans qu'il écrit cette saga.

Comme pour la saison 4, on pourra regretter l'arrivée plus que tardive du méchant principal (du moins, sa véritable identité), mais il arrive sans mal à le positionner comme un des adversaires les plus terribles de la série. Son pouvoir, bien que pour une fois non lié au temps, est surement un des plus dangereux et un des plus dévastateurs qu'on ait vus jusqu'à présent.

Sans trop spoiler, la fin est au final à l'image du gain de maturité pris depuis au moins la partie 5 et un épilogue très touchant se trouvera à la fin de Jojolion sublimant de cette manière toutes les thématiques de la série.