End's here… and there are no wings.



Avengers 688-690



Dernier numéro, dernier magazine et quelle tristesse!
Les Avengers n'ont jamais brillé durant cette période Waid - de laquelle j'aurais presque suivi de bout en bout. Certaines séries auront réussi quelque part, d'une façon ou d'une autre (Uncanny Avengers, Champions) mais aucune n'aura été exceptionnelle. Surtout l'équipe principale.


Et la déception suit et se colle telle une sangsue à cet "arc-évènement" : No Surrender.
Les problèmes sont si multiples que l'exponentielle louche. Alors même que la qualité est en chute libre. Super-vilains comme super-héros: le panthéon souffre et se brise comme si les vagues du temps; l'âge des héros mourait-il? Je ne m'en rendais pas compte, mais maintenant cela devient plutôt clair. Les idées manquent et le tout s'asphyxie.


En lisant ceci, j'ai décelé une nouvelle de décadence. Il ne s'agit pas d'une forme d'amateurisme, ni de provocation; non, il s'agit d'une atrophie des caractères, des émotions et des sentiments. C'est une forme de décadence observable dans tous les domaines de l'Art. Le but n'est plus d'un auteur, mais le but est l'idée d'un commercial: "de ce qui marche et est le moins susceptible à la mauvaise polémique".
C'est mon sentiment, et qui ne s'étend pas seulement au comics mais à bien des supports dont le genre du superhéros est effroyablement touché.


Je ne vois même pas comment critiquer le fond de l'œuvre car sa bêtise est insondable. M'enfin, c'est peut être le désespoir qui parle et quand je lis certains comics des années 90, le rapprochement n'est pas difficile.


Terminer sur cette note est aiguë. Mais, finalement, il est bon d'arrêter l'acharnement ici - même si Fresh Start a l'air délicieux. Seulement, je suis forcé d'avouer que je n'ai fait qu'espérer que le prochain numéro soit bon pendant deux ans. Et je n'ai pas la force de faire l'apologie de ce qui m'a donné la force d'aimer pendant ces deux ans.



  • Note: 2/10



Invincible Iron Man 600



Et c'est la fin de la mésaventure "Bendis" pour Tony Stark. Cet ultime numéro est à l'épreuve de toute la série, je veux dire que Bendis est fidèle à lui-même jusque dans cette fin qui n'a rien d'exceptionnel, rien d'inattendu, rien d'explosif, rien.


Seulement, un seul point fort ressort de ce numéro: les dessinateurs; et ce n'est pas parce que Bendis a toujours le droit à de bons dessinateurs qu'il est un bon scénariste, tout le monde doit avoir envie de travailler avec Sorrentino ou Maleev je pense.


Les dessinateurs que j'ai adulé pendant ces deux années sont pratiquement tous ici: Andrea Sorrentino, l'indissociable du vieux Logan, sanglant et beau dans la pénombre; Daniel Acuna aux couleurs froides et chaudes, aux personnages actifs et prestants; David Marquez dont les pages frappent les yeux par leur puissance; Mike Deodato Jr, titans aux traits colossaux; Stefano Caselli et son trait sentimental; Alex Maleev en plein changement artistique, l'art de représenter les fluctuations mystiques, l'impression des décors et les chocs; Jim Cheung et cette splash-page: classieux…


Sans oublier ceux dont je ne manquerais pas de mentionner avec Marvel Epics: Russel Dauterman et Chris Samnee. Mais il en est encore d'autres: Aaron Kuder, Greg Smallwood, Esad Ribic, Humberto Ramos, David Lopez (Laura!), Gabriel Hernandez Walta, Brian Stelfreeze, Mike Allred, Valerio Schiti, etc.
Sans oublier quelques coloristes comme Matthew Hollingsworth ou Matthew Wilson.


But here they are, the wings...

LapinNoir
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le 7 févr. 2019

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LapinNoir

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