A qui profite le crime ?

Une histoire fantastique. Elle donne à la fois de découvrir plusieurs personnages secondaires de l’univers DC tout en construisant une des meilleures histoires sur la Ligue des Justiciers. Construite comme un véritable polar, voire même un thriller, on suit les personnages dans cette quête de vérité alors que l’ennemi invisible grandit de plus en plus, devenant de plus en plus menaçant. Plusieurs scènes tragiques et dramatiques jalonnent cette histoire, et chacun est terriblement poignante, que ce soit par la façon dont elle est racontée ou tout simplement par les dessins fantastiques et symboliques qui l’illustrent. On s’en rend véritablement compte dans la façon dont les personnages sont exploités, utilisés, amenés (l’exemple le plus parlant est probablement celui de Batman, absent la moitié de l’album et pourtant il n’aura jamais été aussi présent).

C’est un véritable plaisir à lire et à regarde, sur lequel on peut revenir encore et encore, découvrant à chaque fois un petit détail. Mais bien sûr, le grand coût de maître de cette histoire, c’est que derrière cette histoire policière, se cache un épisode encore bien plus sombre de la JLA. Un épisode qu’on découvre peu à peu jusqu’au final, où l’on réalise à peine toute l’étendue de ses conséquences. Une idée de génie, qui permet de montrer avant tout que ces super-héros sont avant tout des êtres humains comme les autres.


Une histoire géniale, une mise en scène fantastique et des personnages grandioses contribuant à l’un des plus grands moments de l’histoire DC. À lire absolument !