Ouch, ça fait mal ! Quelle baisse de qualité !


La couleur pour commence, parce que c'est ce qui frappe le plus. J'ignore pourquoi les auteurs ont changé de coloriste, en tous cas c'était une grave erreur. Non pas que l'ancienne était idéale, mais qu'au moins elle arrivait à créer une ambiance et même parfois à mettre en valeur le dessin jeté des dessinateurs. Ici c'est tout l'opposé : les couleurs à l'ordinateur font vraiment tache, sont froides, et dévalorisent totalement le style graphique.


Mais le dessin aussi en prend un coup. Certes, il est toujours jeté, mais il est trop propre et les tronches sont de plus en plus ressemblantes et moches. Il reste quand même l'une ou l'autre jolie case, mais elles sont trop rares. En revanche, le découpage est nettement mieux géré : les scènes d'action autant que les dialogues sont bien rythmés, grâce à de bonnes compositions de cadre avant tout, mais aussi grâce à un bon enchaînement de ces vignettes.


L'histoire vire au grand n'importe quoi. On a l'impression que le scénariste a décidé de raconter autre chose. L'indien, déjà peu utile jusque là, l'est encore plus dans cet album. Les personnages sont peu soignés. Le méchant de service est devenu un héros sans aucune raison. La conclusion est complètement absurde et semble forcée (peut-être que Delcourt a voulu en finir, ça expliquerait bien des choix). Un flashback vient foutre en l'air le rythme.


Heureusement, ça se suit globalement, avec quelques petits règlements de compte qui fonctionnent assez bien. Ça ne sauve pas vraiment le récit, mais ça permet au spectateur de ne pas s'arracher les yeux.


Bref, ce 4ème tome de la série est une vraie déception. Dommage.

Fatpooper
4
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le 29 déc. 2015

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Fatpooper

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