Combat démoniaque
Dans ce manga, les entreprises japonaise se livrent depuis Edo, a des combats de pugilat et de lutte pour régler les affaires qui pourrait créer des tensions. De ce postulat, on nous donne une œuvre...
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le 21 avr. 2020
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Se déroulant dans le Japon moderne, Kengan Asura met en scène des matchs clandestins, les matchs Kengan, opposants des combattants engagés par de grandes firmes afin de régler leurs différents commerciaux. Un salary man vieillissant se voit confier par le PDG de son entreprise le rôle d'assister un jeune combattant souhaitant rentrer dans le monde de ces matchs afin de retrouver un vieil ennemi.
Après quelques courts arcs narratifs d'introduction de l'univers et des personnages principaux, la majeure partie de l'intrigue de Kengan Asura raconte un tournoi gigantesque opposant pas moins de 32 combattants, tous les combats étant du 1 contre 1 et aucun ne faisant l'objet d'une ellipse.
C'est là que toute la qualité de l'écriture de Kengan se révèle. En effet, tout combattant aura droit à son flash-back, afin de montrer ses origines, ses motivations, et/ou sa puissance. Cela sert plusieurs buts.
Tout d'abord, ajouté aux temps hors matchs, qui les montrent interagir entre eux et pour certains continuer leurs évolutions, cela permet de s'attacher à ces combattants.
Ensuite, ces flash-backs sont souvent liés à des scénarios secondaires plus importants dans le déroulement global du manga, ce qui permet d'étoffer ces derniers.
Enfin, avoir un aperçu de la puissance des combattants hors des matchs Kengan (étant souvent des champions d'arts martiaux renommés ou des assassins professionnels), associé à la structure de tournoi, fait naturellement monter l'attente pour les matchs suivants à mesure que certains perdent, que d'autres gagnent, et que les brackets se resserrent pour se rapprocher de la finale.
Le manga se montre particulièrement imaginatif en faisant s'affronter des pratiquants de lutte, de judo, de sumo, de boxe, de MMA, et bien d'autres encore, en passant parfois par des arts martiaux chinois plus fantaisistes à la Hokuto no Ken.
Si le dessin est au départ assez brut, il s'affine relativement rapidement, et retranscrit parfaitement le dynamisme des combats et la violence des coûts. La représentation de l'anatomie des personnages se rapproche plus des muscles lisses d'Hokuto no Ken que ceux grotesques et veineux de Grappler Baki, bien qu'entre les deux, mais la représentation de la violence fait plus penser à ce dernier.
En conclusion, un excellent manga de combat, dont la fin annonce cependant très clairement une suite.
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Créée
le 21 mars 2019
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