A la suite de ma lecture d’Ascension, j’ai noté que cet auteur avait aussi dessiné l’aventure d’un jeune forgeron dans le Japon médiéval : Kiômaru. Contrairement à sa série sur Buntarô, Kiômaru se compose de 5 tomes, tous déjà édités. L’histoire est bien rythmée, ponctuée par les étapes de la quête d’identité de cet élève de l’art de forger les lames de katanas. J’ai donc suivi les péripéties de cet apprenti tout au long de son parcours dans les îles du Japon, à la recherche d’un métal mystérieux capable de produire le meilleur des sabres japonais. On retrouve ici beaucoup de concepts emblématiques de la culture de ce pays, comme le zen, le bushido, l’humilité et la perfection de soi au travers du labeur et du travail bien fait. Côté dessin, c’est toujours magnifique… Les illustrations décrivant la puissance musculaire du jeune forgeron sont délirantes ! Seinen bien représentatif du « pays du soleil levant », mêlant cruauté barbare et éthique martiale.