La mort est une délivrance.
Ah bah ça y est, il était temps ! Il m'aura tout de même fallu attendre la quatrième et dernière partie du cycle de Sioban pour me sentir enfin concerné par ce qui se passe au pays des Landes Perdues.
Le récit tourne ici à plein régime, proposant une tragédie shakespearienne et carrément christique qui clôt de la plus belle des façons la première partie d'une saga sympathique mais peu novatrice, le tout bénéficiant du superbe travail graphique de Grzegorz Rosinski, qui n'a décidément plus rien à prouver.
Des complots, de la sorcellerie, un amour contrarié, des sacrifices, quelques effusions de sang et un brin d'humour... Un cocktail efficace qui me donnerait presque envie de jeter un oeil aux autres cycles.