Sherlock Holmes, je ne connais que les films. Oui, je sais vous trouvez cela un peu honteux mais pas moi. D'autant que les films de Ritchie ne sont pas si mal à défaut d'être excellents. Mais il n'y a pas que le cinéma qui s'est intéressé aux aventures du célèbre détective. A noter que cette BD était proposée dans le cadre des 48h BD pour la modique somme de 1 euro donc.
La BD se taille une belle pièce du gâteau et la saga Holmes en fait partie. Ce premier tome, l'Adieu à Baker, revient sur la mort du détective. Qu'en est-il vraiment ? Mort en poursuivant Moriarty ? Ou suicide ? Ce premier volet pose les bases d'un récit.
La palette graphique est très intéressante usant dans une première partie de nombreuses nuances de gris et dans l'autre de la couleur sépia. Cela donne une touche graphique plutôt intéressante à la BD d'autant que ça colle bien à l'ambiance de l'album.
Le scénario pose des bases intéressantes et les auteurs créent une ambiance particulièrement réussie. Evidemment, on a l'eau qui est bien mise à la bouche mais c'est surtout dans son final que l'oeuvre déçoit. Cette dernière planche ne donne jamais l'impression d'être la dernière. Une fin qui arrive franchement comme un cheveu dans la soupe. Je n'ai jamais eu autant l'impression qu'une dernière planche devait en amener une suivante dans le même album et que ce n'était pas le cas...
Mais soit, l'envie de découvrir la suite est là.