Hitler
Nina et Temna se trouvent indépendamment à Francfort avec un seul objectif, tuer Johann. Ils sont confrontés à des activistes d'extrême-droite qui voient en lui un nouvel Hitler. Une intrigue riche...
le 11 janv. 2018
"L'amie d'Ayse" voit la saga "Monster" s'aventurer plus franchement encore sur le terrain politique, s'attaquant aux mauvaises tendances néo-nazies à l’œuvre au sein de la société allemande, et au racisme anti-turcs. Bien sûr, il y a une certaine naïveté dans la vision que Urasawa a de la société allemande - même s'il connaît bien ce pays - et que tout n'est pas crédible, loin de là, dans le scénario-catastrophe de l'incendie des quartiers turcs qui constitue le centre de ce tome. Néanmoins, cette ouverture de l'intrigue anxiogène de Monster sur des réalités socio-politiques apporte une perspective intéressante à ce thriller fantastique... Même si au final, Urasawa "botte en touche" d'une double manière : 1) en faisant refuser à Johann l'association avec les nostalgiques de la puissance hitlérienne 2) en le dédouanant partiellement du "mal" qui est en lui par une référence - un peu facile - à la schizophrénie, au dédoublement de personnalité. Tout cela est un tantinet décevant, et ce d'autant que ce volume souffre d'une indéniable confusion dans les déplacements géographiques des multiples personnages. Non, le meilleur ici, ce sont les premières pages, et le portrait à la fois cruel et douloureux de l'ex-fiancée de Tenma, que l'on voit sombrer dans la haine et l'auto-destruction. Cette justesse des sentiments et des comportements "humains" est sans doute ce qu'il y a de meilleur dans Monster. [Critique écrite en 2011]
Créée
le 2 mars 2016
Critique lue 182 fois
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