Sans faire de grandes satires comme certains de ses prédécesseurs, ce tome offre tout de même une réflexion mature sur sa propre fiction. Peut-on devenir un héros, lorsqu'on a rien de spécial ? Est-ce qu'un bâtard, sans héritage secret, peut devenir le meneur d'un peuple simplement par sa volonté ?
Ne devrait-on pas tous être se bâtard qui lève pour mener son peuple, sachant qu'il n'a rien de plus que ses camarades, si ce n'est d'avoir eu le malheur de faire le premier pas ?
Ce tome raconte l'histoire des semi-elfes, une race bâtarde qui englobe tous les spécimens d'elfes qui sont issus d'une hybridation quelconque. Ces elfes sont traités comme de la vermine à exterminer par toutes les autres races d'elfes. Mais sont-ils vraiment inférieurs ?
L'histoire d'un héros qui cherche à mener son peuple vers la victoire, c'est toujours beau à voir. Mais ce qui est encore plus beau, c'est de s'immiscer dans l'intimité de celui-ci et de réaliser les doutes, les craintes et les angoisses auxquelles celui-ci est sujet. Ce qui est encore plus beau, c'est de réaliser que c'est un homme ordinaire qui réalise des choses extraordinaires.