Ce 7ème tome est sympathique mais un peu inégal ; toutes les histoires sont sympathiques et se laissent lire agréablement, mais certaines plus que d'autres.
Dans cet album, Van Hamme étale toutes ses influences depuis l'héroïc Fantasy jusqu'à la science-fiction. Ca donne lieu à des choses mignonnes (le segment avec les nains) et d'autres un peu kitsches, voire Z (le segment avec la papi de Thorgal). Van Hamme se permet également des libertés avec son mythe puisqu'il en modifie certains éléments. En effet, Slive avait bien dit que le peuple des étoiles était là pour du charbon mais aussi de la main d'oeuvre (entendre par là de l'esclavgisme). Ici il est question de se faire passer pour un Dieu et récupérer la Terre.
Les histoires imagin"es par Van Hamme sont moins fortes qu'à l'accoutumée, sans doute parce que l'auteur n'a pas l'habitude de gérer si peu de pages ; le lecteur restera sur sa fin la plupart du temps. Enfin, la personnalité de Thorgal, déjà devenu trop gentil lors du précédent album, est définitivement celle d'un humaniste, tout comme Leif, le papa adoptif. C'est un peu dommage de se priver d'un héros plus ambigu pour une telle saga, Thorgal était plus intéressant lorsque sa soif de liberté était un désir égoïste surtout qu'il pouvait aprfois se révéler violent dans ses gestes ou propos (l'éducation viking).
Rosinski s'amuse avec ces petites histoires, mais on sent bien qu'il se contente de faire ce qu'il a déjà fait. Rien de bien audacieux donc, ni aucune surprise graphique quelle qu'elle soit. Le découpage reste tout de même efficace et le dessinateur se débrouille tnat bien que mal malgré le peu de place pour développer l'histoire.
Bref, "L'enfant des étoiles" comporte des histoires qui auraient mérité un certain approfondissement ; au moins, l'album permet d'en savoir un peu plus sur le héros.