L'Étoile du désert, tome 1 par Narghilet
1870, Matt Montgomery est un haut fonctionnaire du ministère de l’intérieur Américain. Autoritaire et inflexible, tant dans le cadre professionnel que dans ses relations familiales, il se retrouve en conflit avec sa fille Helen qui a décidé de quitter le domicile familiale pour s’installer avec Glover contre l’avis paternel.
Lorsque cette dernière revient finalement à la maison, Matt, sur l’insistance de sa femme, s’apprête à la pardonner, ce qui le rend nerveux.
Alors que le moment fatidique des retrouvailles approche, Matt est accueilli à son domicile par les forces de l’ordre qui lui annoncent que sa femme et sa fille ont été violées puis tuées ; Helen ayant une étrange étoile gravée au couteau sur la poitrine.
Anéanti par cet évènement, Matt décide de partir à la recherche des tueurs et sa quête va le mener sur le chantier de construction de la voie ferrée vers l’Arizona.
En effet, un indice trouvé dans un hôtel lui révèle le nom de Jason Cauldray, un homme rendu important pour des salles de jeux et de filles permettant aux ouvriers de se distraire après leurs longues et fastidieuses journées de travail.
Tout au long de son aventure, Matt n’a de cesse de se demander qui est ce Cauldray, et pourquoi il a traversé tout le pays afin de venir massacrer sa femme et sa fille pour repartir aussitôt.
- Avis -
Cette histoire, divisée en deux tomes, est scénarisée par Stephen Desberg et dessinée (et mise en couleur) par Enrico Marini.
On suit Matthew dans sa quête de vengeance qui nous fait traverser les Etats-Unis de la fin de XIXème siècle entre les salons confortables de Washington et les saloons sordides du Far-West, où règne la loi du plus fort.
Notre héros, fortement inspiré physiquement de Sean Connery, va devoir troquer ses costumes et ses manières de la capitale contre ceux des justiciers auto-proclamés comme on peut en rencontrer dans les Westerns, tout en gardant sa froide logique pour mener à bien son enquête.
Cette histoire est rondement menée par Desberg et magnifiquement dessinée par Marini, ce qui lui apporte une atmosphère pesante, lourde, poussiéreuse et glauque comme on peut imaginer la vie sur les chantiers de construction à cette époque dans des contrées encore inexplorées du Far West.