Retour à la réalité
"L'homme oublié" voit Cothias ramener son histoire à la réalité, ce qui ravira je suppose la vaste majorité de ses lecteurs : au final, cet onirisme déployé avec autant d'emphase ne débouche pas sur...
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le 4 nov. 2015
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BD franco-belge de Patrick Cothias et Philippe Adamov (1987)
"L'homme oublié" voit Cothias ramener son histoire à la réalité, ce qui ravira je suppose la vaste majorité de ses lecteurs : au final, cet onirisme déployé avec autant d'emphase ne débouche pas sur grand chose... Un héros amnésique juste ce qu'il faut (pourquoi est-ce que je pense à Jason Bourne ou à XIII ?) pour la suite de ses aventures, et l'habituelle dose de scepticisme trivial de la part de l'auteur, logique représentant de l'Occident en dépit de l'érudition déployée ici quant aux croyances et aux rituels japonais de l'époque. L'aventure reprend donc, oui, mais à une allure de sénateur, puisque, au final, "l'homme oublié" ne nous offre guère qu'une péripétie marquante, l'attaque d'un village de paysans par l'horrible Kozo, qui assume clairement ici le rôle du grand méchant qu'on adorera haïr. Non, ce qui élève ce tome bien au dessus de ses prédécesseurs, pour qui n'est pas follement intéressé par les intentions pédagogiques de Cothias quant aux mœurs de la société nippone du Moyen Age, c'est bien le dessin d'Adamov, qui atteint ici une véritable excellence, en particulier dans la représentation minutieuse et pourtant lyrique des bâtiments et des villes. Soit une excellente raison de poursuivre notre lecture du "Vent des Dieux" ! [Critique écrite en 2015]
Créée
le 4 nov. 2015
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D'autres avis sur L'homme oublié - Le vent des dieux, tome 3
"L'homme oublié" voit Cothias ramener son histoire à la réalité, ce qui ravira je suppose la vaste majorité de ses lecteurs : au final, cet onirisme déployé avec autant d'emphase ne débouche pas sur...
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le 4 nov. 2015
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