Suite directe du premier, John Difool se retrouve de plus en plus embourbé dans la fange, alors qu'il n'a rien demandé notre héros en slip se retrouve centré d’intérêt d'une multitude de personnages. Révolution dans une société malade, ultra-technologique, des personnages génialement grotesques. Concepts à tout va, et superbes planches signées Moebius qui illustre avec talent l'imaginaire Jodorowsky. Histoire fascinante avec à la fois un ton pulp, crade, adolescent, cette série des années 80 promet d'être de plus en plus folle et mouvementée. Un cliffhanger final qui donne envie de lire la suite, et l'on comprends les liens que peuvent avoir les différentes séries de Jodorowsky. Une colorisation classe, d'époque, mais il semblerait que selon les éditions, les couleurs ont été refaites, modernisées. grande erreur pour le charme de cette sf décomplexée.