Nouvelle aventure qui envoie Astérix et Obélix découvrir de nouveaux horizons. Cette fois-ci, c'est la Mésopotamie de l'époque qui est explorée et notamment Israël.
Au niveau du dessin, on sent un Uderzo qui est en perte de vitesse. A croire que le bonhomme a du mal à concilier son travail à la fois de dessinateur et puis d'auteur depuis qu'il a repris le flambeau des aventures seul après le décès de Goscinny. Le dessin reste assez réussi globalement mais on ne retrouve plus le coup de crayons d'autrefois, des expressions de visages superbes, etc.
Uderzo tente de faire un effort sur le scénario. L'histoire est assez rythmée même si elle ne manque pas d'effets redondants. En effet, d'une part, il y a un passage dans le désert et le coup des différentes tribus croisées qui tirent sur Astérix et Obélix en pensant rencontrer des ennemis qui est franchement très répétitif et ennuyant.
Ensuite, Uderzo s'essaie au jeu de mots. Si le bougre est assez doué, il faut reconnaître qu'il en abuse énormément dans cet album. Ca n'arrête jamais et on a l'impression q'il a décidé de ne se focaliser que sur cela. A chaque case, son petit jeu de mot. A croire qu'il n'en aurait pas dormi. Certes, c'est souvent bien amené, mais ça ne doit pas faire tout l'album.
Pour le reste, l'histoire est sympathique même s'il manque un petit quelque chose pour qu'elle demeure franchement dans les mémoires.