Elias, le héros de cette BD, est en plein dedans : du jour au lendemain, il change de point de vue sur le monde, laissant derrière lui cynisme et sarcasme. Il revoit la vie en couleur, le contact des gens redevient agréable et il reprend plaisir aux choses simples. Alors qu'il est en pleine restructuration émotionnelle, il rencontre Sabrina, qui elle est en quête d'un nouvel idéal professionnel, elle souhaite devenir rabbin, rien que ça.
Bon... les velléités de l'héroïne à devenir rabbin ne sont pas suffisamment exploitées. C'est annoncé et puis rapidement abandonné. Dommage. D'ailleurs, on voit beaucoup de détails sur sa vie quotidienne, notamment au boulot, mais ce n'est pas exploité, c'est juste posé là... Notamment le harcèlement de son collègue, ou le passage en Israël. Ça n'apporte rien, ce n'est pas utilisé. Je ne comprends pas pourquoi l'auteur a fait le choix de balancer autant d'informations, sans les utiliser. Résultat : la partie qui concerne Sabrina est assez superficielle. Rapidement on comprend que c'est le changement de point de vue sur la vie et la reconversion personnelle d'Élias, qui est le coeur de la BD.