J'avais lu une bonne critique de cette BD et je l'ai achetée sur un coup de tête il y a quelques temps déjà... Et là je la lit et je me rend compte que je n'accroche pas du tout à l'univers. Dommage.
On suit donc le quotidien d'un jeune type à la gueule fracassé, un peu perdu, sûrement un poil idiot, qui a décidé de ne rien dire, et qui ère dans son quartier et devant "le café qui fait l'angle". Il va de mésaventures en mésaventures mais le hasard faisant bien les choses, une porte de sortie s'ouvre peut-être devant lui.
Je dois bien avouer que les récits des mecs paumés ne sont pas mes favoris. Je n'ai pas trouvé le héros particulièrement attachant, je n'ai pas été plus fan que ça du dessin, volontairement cradingue, que j'ai surtout trouvé un peu maladroit. Et pareil les réflexions poético-philosophique sur les gens pressés qui prennent le tram' ne m'ont pas vraiment séduites (c'est plutôt le genre de truc qui a tendance à me gonfler dans les récits de types paumés).
Surtout, c'est très court et ça n'a pas vraiment le temps de bien développer des personnages. Du coup on a une petite tranche de vie qui ne m'a pas touchée plus que ça.
Après, ce n'est pas non plus complètement mauvais, moi ça ne m'a pas vraiment touché, mais ça plaira certainement à certains, qui arriveront à rentrer dans la poésie cradingue, bien réelle, de l'ouvrage.