Capricorne c'est ma BD préféré. C'est un dessin hyper attractif qui regorge de détails (avec une attirance très prononcé de l'auteur pour les plans qui montrent l'immensité gargantuesque de certains endroits objets et qui rendent les personnages tout petit), et c'est une histoire qui mêle philosophie, métaphysique, fantastique et récits bibliques et moi c'est tout ce que j'aime.

Capricorne, c'est aussi 20 tomes pour l'histoire principale (sans compter les histoires annexes qui sont centrés sur certains personnages secondaires), et je sais que pour certains passionnés de BD, les histoires à rallonges qui n'en finissent pas, ça peut rebuter, mais croyez moi, ça a le mérite d'être lu (aucune objectivité dans ce que je viens de dire), car même si tous les tomes ont un lien entre eux et traitent de la même histoire globale, chacun d'entre eux possède un récit propre qui peut être apprécié indépendamment du fait d'avoir lu les autres. Certains d'entre eux marquent même presque une pause dans le récit "principal" et ils font partie des plus jouissifs à lire.

Mais le tome dont j'ai choisi de faire la critique à l'instant T n'est pas l'un d'entre eux car il est en fait assez important pour la suite de l'intrigue mais il agit aussi et surtout comme une préparation pour Capricorne le personnage principal de ce qu'il va s'ensuivre.

Mais si j'ai choisi ce tome, ce n'est pas pour son récit mais plutôt pour son esthétique et ce dessin que j'ai trouvé assez bluffant. Je raconte une partie de l'intrigue pour donner du contexte mais ce n'est pas du spoil je préviens juste : Capricorne dans ce tome, doit rentrer à New-York, ville qu'il a quitté quelques épisodes auparavant en étant contraint. Pour ce faire, il monte sur un paquebot qui prend la direction de New-York justement, mais remarque bien vite que quelque chose ne va pas à bord du navire car les passagers se comportent bizarrement avec lui.

En réalité, il est bien à bord d'un paquebot, mais se trouve à fond de cale, attaché à une table où il subit une opération chirurgicale par un chirurgien emprisonné dans un corps d'extraterrestre (croyez moi c'est bien plus lisible quand c'est raconté directement), et qui lui projette parallèlement une sorte de rêve artificiel (un peu comme quand les chirurgiens nous anesthésie complètement pour qu'on ne sente pas la douleur) dans lequel Capricorne rentre sur un paquebot de manière conventionnelle à New-York.

Etant réveillé, le chirurgien raconte alors à Capricorne ce qu'il fait, et ce qu'il attend de lui en retour. Et c'est là que ça devient intéressant...

En effet, pendant que l'entité développe son récit, on assiste au même moment à l'opération (au coeur s'il vous plaît) que subit Capricorne parallèlement. Et le dessin m'a juste bluffé à ce moment là. Il regorge de détails, l'extraterrestre utilise toutes ses branches pour pouvoir ouvrir le corps de Capricorne et on voit tout, mais alors, tout... d'abord, la peau, la chair, puis il déchire et tort les muscles dans tous les sens mais sans les abîmer pour pouvoir les remettre à leur place, et on sent une tension extrêmement importante qui augmente au fur et à mesure que l'opération approche à son terme.

C'est pour toutes ces raisons que je conseille de lire la sage de Capricorne et plus particulièrement ce tome là qui m'a particulièrement impressionné la première fois que je l'ai lu.

Labasse13
10
Écrit par

Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur.

Créée

le 25 août 2023

Critique lue 6 fois

Labasse13

Écrit par

Critique lue 6 fois

D'autres avis sur L'Opération - Capricorne, tome 14

L'Opération - Capricorne, tome 14
Labasse13
10

A cœur ouvert

Capricorne c'est ma BD préféré. C'est un dessin hyper attractif qui regorge de détails (avec une attirance très prononcé de l'auteur pour les plans qui montrent l'immensité gargantuesque de certains...

le 25 août 2023

Du même critique

Tristesse
Labasse13
1

Le Damien Saez féminin

Bordel...Obligé de m'infliger cette daube dans le cadre de mon atelier du conservatoire (qui nous as plus ou moins été imposé par le prof soit dit en passant), et bordel mais quelle purge, c'est...

le 26 sept. 2023

2 j'aime

1

Max YME
Labasse13
8

Mais c'est de la merde !

Nan en vrai c'est cool, mais je peux comprendre qu'il apparaisse comme étant insupportable auprès de beaucoup de monde à cause de son côté un peu suffisant style "Mes goûts sont objectivement...

le 4 janv. 2024

2 j'aime