Après quelques trois années d’attente, voici que paraît l'épilogue de cette aventure virale avec l'origine du mal. Si Istin se trouve toujours à l'écriture, c'est encore un changement de dessinateur qui voit intervenir Philippe Vandaële au crayon. Ce dernier se débrouille plutôt honorablement avec un crayon mais il faut encore un peu de temps au lecteur pour s'accoutumer à de nouveaux traits pour les personnages, en particulier Alice.
Avec la recrudescence des cas de réanimés, cette dernière doit demeurer encore plus prudente car Scotland Yard mène une enquête serrée pour déterminée les causes de cette épidémie. Entre secrets et combats contre les revenants, Alice a fort à faire, même s'il est commode dans cette confusion de voir disparaître certains témoins gênants.
Moins tendue que dans les premiers tomes, cette suite et fin se laisse néanmoins lire avec intérêt. Il est toujours compliqué de conclure une montée de tension telle que celle-ci. Le scénariste s'en sort de façon relativement convenable avec une forme d'ouverture qui ne tranche pas véritablement l'histoire, même si les tenants de cette aventure sont finalement révélés.