La charge de la brigade légère - The Boys, tome 18 par Kab
Ami de l’hémoglobine, de l’éviscération, du tranchage de membres, vous allez être servis ! Garth Ennis résout de nombreuses intrigues et à décidé que ça ne se ferait pas dans la douceur et la tranquilité.
Après quelques tomes sympa mais où l’on sentait que le scénariste prenait un peu trop son temps, Ennis passe à la vitesse supérieure pour conclure sa série et il est généreux en révélations et en rebondissements.
On apprend enfin ce qui est arrivé à Hughie pendant le Herogasm et qui est Black Masque. Le plan de Protecteur entre en oeuvre et il ne se fait pas sans casser des oeufs et il amène à la confrontation finale entre Vought, les Gars et les super-héros.
Pour une fois, Ennis a décidé de mettre de côté la vie sentimentale de Hughie et ça fait du bien. On la voit cependant un petit peu mais on est assez loin de ce que l’on avait pu avoir avant. En revanche, on a toujours les sempiternelles peurs du héros qui reviennent de même que les mêmes manipulation de Butcher. Pour le coup, j’ai trouvé qu’à force, la caractérisation de ses deux personnages et leur évolution n’a pas été des meilleures. En revanche, le travail sur le Protecteur aura été excellent de bout en bout. C’est juste un salaud au début de la série puis il devient de plus en plus fou et psychopathe pour arriver à complètement griller un fusible à la fin.
J’ai aussi beaucoup aimé le travail sur Stillwell même si lui aussi ne change pas ou peu. J’ai aimé le ton froid et détaché qu’il a su garder en permanence même face au chef des Sept.
Au dessin, John Mc Crea, Russ Braun et Keith Burns mettent en page de nombreuses scènes de violence toutes plus variées les unes que les autres. Pour le coup, je n’ai pas trop vu le style de Burns et Mc Crea, Braun prenant le pas sur les autres. Depuis le départ de Robertson, je suis malheureux sur la partie graphique. Non pas qu’elle ne soit pas bonne, juste largement en dessous. Pourtant, les trois artistes ne déméritent pas.
Mon avis : Un album excellent pour quasiment conclure la série à tel point que je me demande maintenant ce qu’Ennis va pouvoir écrire pour vraiment finir The Boys. A posséder absolument !
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