Deadshot, le mechant méconnu de l'univers batman. Vu récemment dans arrow, et prochainement dans Suicide Squad (interprété par Will Smith...hein? Oui oui....ok, mais il n'est plus noir Will?...), j'avais hate d'ouvrir ce comics consacré à la fine gâchette de DC, et la couverture nous promettait du déglingage à gogo.
Que neni.
La première moitié nous plonge dans la psychologie du personnage, comment et pourquoi il est devenu Deadshot. Malgré le manque de gun fight, le scenario est tres interessant et se laisse parcourir assez facilement, bien rythmé au son des "baaam" à chaque rencontre entre Deadshot et ses cibles (même si le titre n'avance qu'une seule cible, pour l'atteindre, le sang va couler, enfin le sang...pas vraiment car parfois il est jaune (?!?). Censure de l'epoque?). Par contre côté graphisme, comment dire, ça sent les années 80. C'est flashy, destructurément structuré, vintage...
Le personnage est mis en place, place à l'action?...non. Une histoire beaucoup plus moderne/récente, où on retrouve notre batman adoré qui tente de pousser deadshot à annuler un contrat, chose qu'il ne fait jamais. Pas d'action ici, mais du blabla pour le convaincre. On découvre par contre une "amitié" batman/deadshot où le méchant n'arrive jamais et n'arrivera jamais à tirer mortellement sur batman, comme si il avait besoin de lui pour exister. Ce n'est pas sans rappeler la relation batman/joker. Graphiquement, cette aventure est très belle, grosse ambiance dark, et deadshot a vraiment la classe, comme sur la couverture.
Dernière histoire sous forme de confession de deadshot. L'intérêt scénaristique de cet episode est le parallèle entre ce que le tueur ferait et ce que l'homme fait. Comme quoi, même les tueurs peuvent fermer les yeux par moment.
En conclusion, un livre interssant pour decouvrir ce méchant même si j'avoue que je m'attendais à quelque chose de violent, un peu comme l'avait été deathstroke dans son one shot. Bonne surprise.