Bon, j’avoue que ce titre est sorti il y a quelque temps déjà… Mais le pitch comme les couvertures ne me faisaient pas plus envie que ça…
Et pourtant j’avais tort !
Deux mois… Quasiment deux mois pendant lesquels les 2 premiers tomes de La cité des esclaves on trainé sur ma pile de trucs à lire… Un cadeau qu’on m’a fait.
Alors oui, les couvertures ne m’emballent pas (même si il ne faut jamais juger un livre à sa couverture) et le pitch pas des masses plus. Rien que le macaron (des plus racoleurs) sur la jaquette du premier tome ; « Tokyo, 23 districts, 23 esclaves » me refroidit…
Bref, passons,
J’ouvre donc le 1er tome (pleins d’aprioris) et je commence ma lecture et sans m’en rendre compte je suis déjà à la fin du tome 1 et j’attaque le 2 !
C’est bien écrit et dessiné. C’est malin, un brin sournois, glauque juste comme il faut et super prenant comme histoire ! Les auteurs jouent finement avec leurs personnages et savent créer du suspense et l’envie de découvrir la suite… Ce que j’ai fait, bien évidemment ^^
La narration est fluide et rythmée, les personnages hauts en couleurs, (sympathiques et détestables) sont une palette de la société japonaise et on découvre en vrac; un host-boy, un voyou, une lycéenne et même un chien^^
Le concept des SCM (l’appareil de contrôle) est très bien trouvé et son fonctionnement et les règles d’utilisations sont très bien expliqués, ce qui permet un suivi dans le récit sans ralentissements explicatifs en pleine action.
En gros, le duo d’auteur a tout mis en place pour une immersion totale dans l’intrigue…
Les « jeux » mis en place pour soumettre l’autre possesseur de SCM sont tantôt malin, fin, prenant et agréable à suivre, tantôt bourrin et simplement basé sur « qui est le plus fort ».
Comme de nombreux personnages sont mis en place, chacun a sa méthode pour soumettre l’autre. Et tous les coups, même les plus bas, sont permis pour faire de son adversaire un esclave soumis et obéissant…
Si le 1er tome est comme quasi tout les 1er tome une introduction à l’univers, dès le 2e tome, le titre décolle et l’intrigue prend toute son ampleur ! Et e scénario est très bien ficelé et mené tambour battant, au fil des pages on découvre les liens qui lient les différents personnages entre eux… Les retournements et les twists sont légions, on sait pas toujours où on va mais on y va car le récit est cohérent et maitrisé…
Dur-dur d’en dire beaucoup plus sans dévoiler l’intrigue et tout ce qui fait le sel de La cité des esclaves. Et pas besoin d’avoir de penchants SM pour apprécier le titre. Mais il est clairement à ne pas mettre en toutes les mains, certains passages étant crus, trashs et explicitement dessinés.
Un titre atypique, original et addictif à découvrir chez Casterman, loin des autres titres classé dans le même genre comme, Judge, Kings Game et consort… Et en plus il est conclu -et bien conclu- en 10 tomes !
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