Je suis un gros fan de Bill et à fortiori de Gobi. Ce sont des artistes avec lesquelles je me sens en phase, qui ont grandi avec les mêmes références que moi, et les ont digéré de la même façon. Pour résumer ils ont découvert la japanimation via Dragon Ball et sont des gros amoureuxt du trait vivant et sucré de Toriyama, pour autant ils ne se sont pas arrêté à cela et ont continué de sauter dans les flaques de la pop culture afin d'éclabousser de leur amour pour le genre tout ce qui les entouraient.
Encore une fois c'est ce que je ressens avec Luchadores Five. Le scénario de Jerry Frisen est un peu difficile à suivre, foutraque, avec des intrigues à tiroir en pagaille et des suites d'événements assez obscures. Mais qu'importe quand on voit avec quel amour Bill dessine ses catcheurs mexicains se battant contre des loups garous voleurs d'autoradios, aidant un mini-godzilla ou causant avec des caricatures de John Wayne.
En définitive, un album qui respire l’amour ! L’amour du travail ! L’amour de ses personnages ! L’amour de la passion !