Ça y est, après trois longues années d'attente, l'enquête redémarre !
J'ai relu les précédent premiers tomes avant d'enchaîner sur ce nouvel album et force est de constater qu'en quatre tomes... on n'a pas appris grand choses tant Luc Brunschwig, plus retors que le professeur Moriarty, entretient le secret autour des Holmes nous révélant presque à contre-coeur certains éléments tout en multipliant les fausses pistes ou en détournant notre attention sur certains faits et personnages.
En habile marionnettiste, Brunschwig se joue du lecteur faisant surgir du peu de réponses plus de questions encore. Entre ses mains, le lecteur est captif de ce récit dans un état de frustration et de tension qu'accentue le dessin toujours aussi parfait que monochrome d'un Cécil au sommet de son art.
Aussi, tout comme Wiggins, John et Mary, le lecteur est loin de percer le mystère entourant la famille Holmes, mystère qui, au lieu de s'évaporer, s'obscurcit de plus en plus au fil des tomes.