Plaçons le contexte: Une belle fin d'après-midi de printemps après un super week-end et le premier pastis de la saison dans le jardin. On est d'accord, il y a pire comme mise en condition.
J'ouvre "Abélard", tome 1 sans aucune autre info que: "c'est le même dessinateur que "Saveur Coco"" (je fais confiance à mon libraire). Je referme le tome 2 après un magnifique voyage en compagnie d'Abélard et Gaston qui m'a emmené jusqu'en Amérique. Il y est question de bières au bord du marais, de chapeaux à proverbes, d'amour (un peu), de rencontres (pas toujours agréables) et de voyage.
Après avoir remis les deux tomes à leur place dans ma bibliothèque, le qualificatif qui me vient à l'esprit au sujet de cette BD est "chou". Mais chou dans le bon sens. Cela faisait longtemps que je n'avais pas refermé une bande dessinée avec un petit sourire en coin qui me reste sur les lèvres...
On est bien, ici, hein!?
Et en bonus:
[...]
- C'est comme les fleurs alors?
- Ouais, c'est ça. Les femmes c'est comme les fleurs. C'est joli, ça sent bon, mais moi, ça me fait éternuer.