Certains diront que tous les auteurs calment leur névroses par l'art, essayant de se dévoiler un peu plus par leurs actions inconscientes (ou pourrait même aller plus loin et aller jusqu'à ajouter le sport et les jeux vidéos par la technique de jeu choisie).
Mais au final, il respecte quand même tous la règle tacite du bien commun inscrit en chacun de nous : une oeuvre qui nous dépasse servant la psyché de tous ceux qui poseront les yeux dessus.
Cette fois-ci, évidemment, il n'est en rien.
Bastien Vivès est parti en guerre contre lui-même
Petit auteur de bd cherchant le beau dans les subtilités des interactions sociales, au final la société lui a justement parue comme floue.
Comment doit-elle s'organiser, qu'est-ce que les humains doivent prendre comme choix pour leur bonheur ainsi que celui de leurs proches.
Le jeune garçon n'a jamais su et il a explosé.
Mais pourquoi a-t-il réagi comme ca ? Au fond les hommes n'ont jamais su ce qu'ils voulaient pour eux-mêmes, ils faisaient quand même et il n'y avaient pas de crise hystérique existentielle projetée sur l'art (ou autre chose) rendant les foules véhémentes.
A notre époque on nous demande de choisir, un dilemme qui est en fait un non-débat.
Et c'est ca qu'il l'a rendu fou, il voulait que personne n'échappe à son tiraillement causé par la bien-pensance.
Au final le vrai problème ce n'est pas que cette BD existe, parce qu'elle est cachée dans les cahiers de plein de gens et dans les pensées d'encore plus.
Non.
Le mal a encore essayé de dévoyer la subversion (bonne pour l'évolution de la psychologie sociétale) pour faire passer ces images perverses.
Une image vaut milles mots, le dessin est un langage et nos actions finissent par se mettre sur la ligne de notre esprit.
La meilleure propagande est celle qui est achetée par les enfants.