Je vais essayer d'être concis et pertinent! Plus je repense à cette BD que je viens de finir, et plus je me dis que ça va être dur d'être concis...
On plonge directement dans cet univers d'urbanisme et d'architecture carrée, ordonnée, qui va être bouleversé par la croissance inexorable du Réseau qui émerge d'un mystérieux cube.
Shuiten et Peeters utilse l'architecture au centre de leur récit, pour nous raconter l'homme dans son désir d'ordre et de maitrise, dans sa peur de l'imprévu et de l'inconnu, dans son rapport au "divin".
Le réseau émerge, évolue, il fait peur. Puis, il se stabilise, englobe la ville, il devient intéressant: on l'adapte, on l'aime, on le hait. Et finalement, il grandit à en être inaccessible, on le vénère, il nous manque.
On en vient à découvrir au fil de l'expension du réseau, que la véritable utopie urbain, (et du vivre ensemble) réside dans l'évolution chaotique des choses et non dans une symétrie froide qui rappelle l'esthétique architecturale pensée par le nazisme...
C'est de plus un régal de voir que le récit alterne entre différentes formes narratives: journal du protagoniste, bande-dessinée traditionnelle, rapports scientifiques, pour proposer un récit plus éclaté et riche.
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