Même si cette note traite de L'Epée de Providence (tome 02)
Ces commentaires peuvent (pour la plupart) s'appliquer au premier romans de la saga Le Sorceleur : Le Dernier Voeux (tome 01).
Globalement ce nouveau corpus de nouvelles reste encore TROP dialogué :
- Des dialogues trop longs qui en deviennent des tirades de théâtre.
- Les personnages font de longs discours théoriques sur les choses de la vie.
- Les personnages se parlent de choses qu'ils connaissent (moyen d'informer le lecteur).
- Dialogues qui mêlent vieux français et considération moderne ("Diantre, qu'ouie-je ? Le cours du grain est en pleine inflation ?"). Peut-on imputer ça à une mauvaise traduction ??
- Les personnages agissent un peu plus...
Le style est encore assez lourd :
- Moins de comparaisons gratuites que dans le premier tome.
- Un univers qui commence à se définir, surtout dans les deux dernières nouvelles (préparation à l'intrigue des tomes suivants).
- On s'y perd toujours les noms et cette absence de géographie (pas de carte).
- Une métahistoire qui démarre... à la fin.
Les personnages :
- Actions émotionnelles des personnages très expéditives et donc peu emphatique.
- Géralt a des failles, là encore, dans les deux dernières nouvelles.
- La relation amoureuse de Géralt et Yennefer s'illustre ainsi: "je t'aime, je t'aime pas, je t'aime un peu, je t'aime plus..."
Intrigue :
- Les surprises sont gratuites (deus ex machina qui arrange bien l'auteur).
- Ironie dramatique faible.
- Un corpus qui devient intéressant pour les deux dernières nouvelles.
- Mon intérêt pour ce que vit le personnage débute à la fin du tome...
On retrouve les mêmes qualités que le roman précédent :
- Peinture d'une société raciste envers les non-humains.
- Volonté de proposer des contes pervertis.
- La caste des Sorceleurs et leur place dans cette société.
- L'objectif de Yennefer : une quête acharnée pour être physiquement capable d'enfanter.