Dérangeant

Alors je pense que j’ai eu la mal chance de commencer avec cette œuvre de Inio Asano au lieu de Solanin.

Je ne m’attendais pas à grand chose mais surtout pas à ça .

J’ai apprécié le début mais au fur et à mesure c’est devenu agaçant . Déjà je suis pas forcément enchanté que l’on sexualise des gosses de 13 ans, j’aurai beaucoup plus déjà apprécié l’œuvre si il s’agissait de lycéen en fin de lycée ou de jeunes adultes. Je souligne aussi la fâcheuse tendance japonaise d’imager et narrer la vie sexuelle de gens de moins de 16 ans ce qui peut s’expliquer par l’âge de leur majorité sexuelle ma foi ridicule. Ça ne veux pas dire que c’est bien moralement pour autant, ça reste intolérable. Il n’est pas nécessaires d’utiliser collégiens pour mettre en scène une recherche sexuelle et l’exploration de fantasmes. Cette exploration est possible à tout âge à mon humble avis, je ne pense que tout le monde soit « sexually aware » a 13 ans mais brefffff

Je trouve aussi la présence des scènes de sexe la plupart du temps inutiles, surtout sur une trame précise ou on peut avoir un zoom sur la pénétration. J’ai sauté la page c’était tellement inutile.

Moi ce qui m’a choqué surtout c’est le passage que j’appelle « la crotte » parce que j’ai pas d’autres mots pour la décrire; je pense sincèrement que l’auteur a voulu inclure un de ses fantasmes dans son œuvre. Jusqu’à nous montrer l’effort de la jeune fille pour sortir cette chose fin c’est vraiment pas ouf quoi.

Tout est voyeurisme. Certes les passages sur l’harcèlement, et les discussions que les personnages pouvaient avoir m’ont émus (ratés moments ça 💀).

Mais il y a vraiment des éléments incohérents du genre, pourquoi deux élèves de 13 ans se bagarreraient car l’un se serait « tapé » une et pas l’autre.

J’utilise peut être des mots crus mais c’est vraiment ce qui m’est venu quand je l’ai lu. C’était cru, dérangeant et surtout malsain. Ça n’enlève pas le talent artistique d’Inio Asano mais je me demande réellement ce qui se passe dans sa tête après avoir lu ce manga.

Ps : les fautes d’orthographe sont les derniers de mes soucis