Et ça repart de plus belle dans le monde des conglomérats mondialisés ! Cette fois, Largo est menacé par un magnat à la Elon Musk et se met à la page de la conquête spatiale, accusé par une presse avide de compétition d'être un dinosaure de la finance, malgré son profil atypique. Bonne idée. Les jeunes loups vont finir par faire la nique à notre playboy milliardaire préféré, qui, pour l'instant, semble privilégier une possible alliance à un conflit ouvert. Et part pour un petit tour en apesanteur. On savait que ça ne pouvait guère se passer sans accroc, et ce tome, première partie d'un diptyque, nous laisse au bord de l'asphyxie, bien évidemment. Rien n'est jamais ce qu'on croit, les requins sont en embuscade au détour de tous les couloirs de Wall Street et quand la mégalomanie s'en mêle, on est assuré d'un programme parfaitement réjouissant pour la lectrice ! Simon continue à suivre sa braguette, les blondes bisexuelles abondent (la série reste à la page), les brunes sont aussi incendiaires que d'habitude et notre héros navigue sur les eaux cristallines des paradis terrestres ou troubles des milieux d'affaires véreux. On signe pour des montagnes russes familières, toujours renouvelées néanmoins, et le dessinateur continue à nous choyer les yeux, comme à son habitude. Les belles heures de lecture jubilatoire qu'on lui doit !