Le plaisir de retrouver le dessin inspiré de PHG est intact mais il n'a malheureusement pas suffi à m'interesser à ces pérégrinations imaginées autour de l'histoire vraie du vol du cerveau du plus célèbre physicien de tous les temps par un médecin légiste peu scrupuleux. La première partie, surtout, dépeint un légiste Stolz indigne du moindre intérêt aux prises avec le FBI dans des scènes peu passionnantes dans lesquelles on aurait aimé, quitte à enchaîner des scènes sans importance, voir plus d'humour pour faire passer la pillule.
La seconde partie est bien plus inspirée, dès l'arrivée à l'asile, les enjeux se dessinent enfin et la narration se densifie jusqu'à un final plutôt à mouvant et convaincant.
Avec 40 pages de moins sur toute la première partie, cette fuite du cerveau aurait gagné en efficacité et aurait pu faire oublier le peu d'intérêt que charrie sa trame narrative principale dont le principal atout sera de faire découvrir le fait divers original qui lui a donné naissance.