Y a encore une rouquine pulpeuse !
C'est du grand n'importe quoi cet album. Van Hamme devait déjà arriver à cours d'idée, c'est peut-être pour ça qu'il décide d'envoyer son personnage à l'aventure. Un prétexte pour renouveler son univers. Peut-être même que l'idée d'un "Evil Thorgal" lui aura donné de quoi réfléchir à plus tard.
Le scénario de Van Hamme enchaîne donc péripéties et évènements de manière saugrenue, sans aucune logique (voir la suite de retournements de situation de fin) à tel point que la fin ne semble jamais arriver. Les résolutions sont faciles quand elles ne sont pas simplement incohérentes. C'est dommage car l'univers des 'mondes' et de leurs clefs a toujours été bonne et y retourner annonçait quelque chose de bon. Mais le scénariste s'est planté.
Heureusement Rosinski est là pour maintenir l'envie de poursuivre. Ses cadrages, son découpage, ses décors, ses couleurs toujours plus abstraites ont tout pour plaire. Même s'il n'a que peu de scènes intéressantes pour lui travailler le graphisme (travail sur la hauteur, le saut), ça reste efficace.
Bref, "La gardienne des clefs" souffre d'un scénario qui ne suit aucune logique.