Un sacré Bone-iment !

Bone - La Grande Course est le deuxième tome de la série Bone, créée par Jeff Smith et ancrée dans de la High Fantasy. Si le premier tome était une excellente entrée en matière, force est de constater que ce deuxième comics est de très bonne facture (sans mauvais jeu de mot cette fois-ci).

Nous retrouvons les trois cousins Bone pour un célèbre événement dans la Vallée : la Grande Course aux les villageois font courir leurs vaches et où Mamie Ben, par sa participation, rafle la première place tous les ans. Mais cette année, Phoney Bone est présent et il pourrait bien changer la donne, quitte à magouiller la course pour s'enrichir.
Pas plus de spoil !

Cet épisode des aventures des Bone est juste excellente !
Là où le premier tome nous proposait une entrée en matière, pour reprendre les propos précédents, de qualité, La Grande Course nous offre son paroxysme d'humour, de scènes cocasses et de mimiques absolument craquantes ; surtout pour quelques rats-garous. Il est particulièrement plaisant de suivre les arnaques de Phoney Bone ainsi que de voir comment il compte s'en sortir avec tous les mensonges qu'il raconte tandis que l'on a le droit aux premières peines de cœur de Fone Bone.

Les personnages sont toujours aussi bien présentés et vivants, ce qui fait également plaisir ; on découvre un peu plus le caractère de nos têtes blanches. De plus, ce tome nous offre de nombreux éléments qui nous tiendront en haleine pour la suite des aventures des trois cousins.

Si le comics n'est pas du tout avare en contenu avec le passage de la Grande Course, on ne peut être que séduit d'avoir le droit à une petite histoire mettant en scène Smiley Bone, le plus tête en l'air des Bone, que l'on avait peut-être un peu oublié dans le comics précédent et qui nous fait partager ici un bon moment de rigolade, si ce n'est plusieurs sourires.

Un excellent tome en conclusion qui ne promet que de bonnes choses en perspectives pour les comics prochains. Je ne peux que le recommander pour les bons moments que l'on passe à la lecture de cette œuvre.
Et n'oubliez pas : la Fantasy nous appartient !